mardi 2 novembre 2010

Espionnite journalistique

Mais qu'apprend-on?
Il paraîtrait que « Supervisator » le glorieux président de la république intergalactique (et anciennement française) a encore frappé !
Quoi? Il aurait mis en place, grâce à son très dévoué ami (et accessoirement redevable de son poste) des services ultrasecrets, tamponnés « secret défense », une cellule de surveillance des journalistes rebelles...
Il paraîtrait même que cette cellule aurait en charge de vérifier que ces rebelles, à la limite du terrorisme, ne s'approchent pas trop de certaines affaires dans lesquelles « Supervisator » pourrait avoir quelque intérêt qui n'ont rien d'immatériel.
Ce qui est amusant, face à une telle information, c'est qu'elle étonne certains journalistes et commentateurs politiques !

Dans un état où la communication (donc les médias et leurs salariés-journalistes qui la transmettent) est essentielle pour présenter la pièce permanente, écrite par les conseillers en communication du Palais, ça me paraît, si ce n'est moral et démocratique, tout à fait logique de surveiller de très près les journalistes.

On ne pouvait tout de même pas espérer qu'après avoir exigé de nommer les patrons des rares médias qui n'appartenaient pas à ses amis,« Supervisator » ne veuille pas savoir à la seconde même ce que les salariés journalistes étaient en train de faire... Pour lui nuire.

On ne pouvait, non plus, tout de même pas penser que se tenant du gouvernement mondial n'allait pas faire ce qu'on fait ses idoles, présidents américain successifs, à savoir mettre les médias au pas. D'autant plus que son conseiller et ami l'avait affirmé il y a peu: « les journalistes sont mis au pas ».

Certes, le journaliste qui joue le jeu et qui, comme certains, acceptent de n'être que des courroies de transmission des épisodes concoctés par la cellule com de « Supervisator » ne risquent absolument rien.

C'est le “groupuscule anarchisant et malfaisant, quasiment gauchiste,” qui persiste à vouloir faire son travail d'investigation qu'il faut impérativement neutraliser.
Et c'est ainsi, dans ce seul but, qu'il est indispensable de leur subtiliser, tout en faisant comme si l'on était pas concerné par leurs élucubrations, leur outil de travail, histoire de bousiller 7 mois de travail d'investigation...
En vérité je vous le dis, « Supervisator » n'hésitera devant rien pou remettre notre pays dans l'ordre mondial voulu par ses sponsors intergalactiques et cosmoplanétaires !

Note de l'auteur : il est parfois des informations qu'ils ont mieux parfois, par instinct de survie, traité par la rigolade, si l'on ne veut pas sombrer dans la révolte la plus profonde…

Sources : le Canard enchaîné ; Le Monde ; Libération, Europe1

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