mardi 26 juillet 2011

Nicolas Sarkozy et « la règle d'or » : la théorie du pompier pyromane se confirme !

Il est de bon ton, dans les partis politiques libéraux européens, en s'appuyant sur l'exemple des dettes grecques, portugaises et irlandaises, de tenter de nous vendre une « règle d'or » budgétaire. Cette règle d'or imposerait un objectif de réduction des déficits à tous les Etats dans chaque domaine de leur intervention.

Mais, en l'occurrence, que ce soit Nicolas Sarkozy qui, depuis 2007, parle de réduction des déficits, alors que les principales mesures budgétaires qu'il a initié et fait voter par le Parlement ont creusé le déficit abyssaux dans les finances publiques, cela ressemble fort à ses pompiers qui déclenchent des incendies pour pouvoir, par la suite, se vanter de les avoir éteint !

Établir le principe d'une saine gestion des finances publiques comme principe constitutionnel, aucun citoyen responsable ne pourrait songer à s'y opposer, dans la mesure où, les miracles n'existant pas, ce sont les citoyens qui, essentiellement par le revenu de leur travail , financent le fonctionnement de l'État, de ses institutions et de ses administrations.
C'est donc, par un impôt prélevé sur le travail, sur l'habitat, sur la consommation, qu'un État peut alimenter les caisses publiques et pouvoir à son bon fonctionnement. De même que c'est par le revenu de leurs travail que la majorité des êtres humains , dans nos sociétés actuelles, font rentrer l'argent nécessaire pour pouvoir se loger, se nourrir, se vêtir, se déplacer, se soigner, élever leurs enfants, avoir des activités sportives et de loisirs, etc.

Ainsi, quand un individu rencontre des difficultés à équilibrer son budget parce qu'il y a trop de dettes, il nous paraitrait indécent et illogique qu'en ayant à faire face au remboursement de ses dettes il décide de travailler à temps partiel et donc de diminuer son revenu. De même qu'il paraitrait totalement irresponsable qu'un individu dans cette situation augmente encore les difficultés à faire face à sa dette en s'endettant davantage.
Il peut, bien entendu, survenir dans la vie d'un individu des crises (chômage involontaire, maladie, invalidité, etc.) qui auront un impact grave sur sa capacité à équilibrer son budget et, dans le cas d'endettement, interface à ses engagements vis-à-vis de ses créanciers.

Dans la quasi-totalité des états de la planète, pour pallier ce genre de crise, la collectivité a mis en place des processus de soutien à un de ses membres en difficulté, afin de l'aider à rétablir une situation financière équilibrée. Pour ce faire, en règle générale, on procède à un étalement de la dette assujettie à une obligation de ne plus s'endetter. Très souvent, on va obliger l'individu, soumis à ces procédures d'endettement, à réduire son train de vie de façon drastique. Les À bien y regarder, c'est la même logique de rigueur qui a prédominé dans le règlement, par la communauté européenne, des crises grecques, portugaises et irlandaises. C'est la même logique qui prédomine lorsque, mardi 26 juillet, Nicolas Sarkozy envoie aux parlementaires français une lettre dans laquelle il demande aux parlementaires de se rassembler  « au-delà des idées et des intérêts partisans » à fin d'inscrire dans la constitution l'engagement de l'État à réduire ses déficits dans tous les domaines de son intervention.

Or, en ce qui concerne Nicolas Sarkozy, sa responsabilité dans l'aggravation du déficit public, depuis 2007 a minima, et ses échecs successifs pour l'enrayer, font qu'un tel discours ne fait pas sérieux et que son intervention écrite auprès des parlementaires ressemble plus à une stratégie de campagne électorale qu'à une réelle volonté de diminuer le déficit du pays.

N'est-il pas - ainsi que sa majorité présidentielle- responsable du triplement de la dette publique et du doublement du déficit de l'État ? N'est-ce pas eux qui, en faisant voter le bouclier fiscal , la baisse de la TVA dans la restauration (perte de trois milliards d'euros par an)
, la loi « travail emploi pouvoir d'achat » (TEPA), la suppression de la taxe professionnelle (perte de cinq milliards d'euros par an)  , ont ainsi privé les caisses de l'État des deux tiers de l'argent qui rentrait avant , aggravant ainsi les déficits publics ?

C'est bel et bien Nicolas Sarkozy et sa majorité présidentielle qui ont, par les décisions de soutien aux plus riches d'entre nous, prive l'État, en diminuant sa trésorerie de 22,5 milliards d'euros/ an, soit 1,1 % du produit intérieur brut. Diminution de trésorerie qui n'a absolument rien à voir avec la crise financière de 2008, la Cour des Comptes ne cesse de le répéter .

Toutes ces mesures prises par Nicolas Sarkozy et sa majorité présidentielle n'ont fait qu'aggraver les effets de la crise financière en faisant peser plus lourdement la charge fiscale sur les revenus moyens et bas, en augmentant le nombre de taxes auxquelles les plus riches d'entre nous ne sont pas assujettis, en bloquant le pouvoir d'achat et donc la consommation des ménages, alors qu'il eût fallu relancer la consommation et par la même, l’économie du pays.

Nicolas Sarkozy et la majorité présidentielle n'ont en aucun cas été des gestionnaires avisés puisqu'ils n'ont su anticiper une crise pourtant prévisible et que, beaucoup plus grave, leurs décisions budgétaires ont aggravé les effets de cette crise en faisant quasiment tripler le déficit public alors que ces mesures pouvaient parfaitement être reporté à plus tard et même tout simplement annulées, lorsqu'elle avait déjà été votée.

Nicolas Sarkozy, le gouvernement et la majorité présidentielle se sont conduits comme ces personnes endettées qui, plutôt que de restreindre leur train de vie, préfèrent se priver de rentrées d'argent en diminuant par exemple, leur temps de travail. En l'occurrence, le gouvernement a diminué considérablement les rentrées d'argent que les citoyens les plus riches d'entre nous pouvait se permettre de verser aux caisses de l'État pour participer au bon fonctionnement de ce dernier et il y a uniquement centré la taxation du travail des individus en exonérant le revenu de la spéculation boursière et les entreprises de tout impôt et taxe. Les pertes pour les caisses de l'État sont considérables .

Si encore ces mesures avaient permis de garder un bas niveau de chômage, je pense que tout un chacun aurait compris l'entêtement de l'État à aggraver les effets de la crise. Rappelons d'ailleurs que l'argument du gouvernement pour justifier ces mesures mortifères à été d'empêcher le chômage de s'aggraver. Or, le constat est incontournable : de 7 % en 2007, le taux de chômage en France est passé à 10 % . Les emplois sont de plus en plus précaires et mal payés.

De plus en plus de Français sombrent dans la pauvreté,  alors qu'un petit nombre d'entre eux n'ont cessée de s'enrichir à coups de cadeaux fiscaux.

OUI, Nicolas Sarkozy, son équipe gouvernementale et sa majorité présidentielle ont bel et bien amplifié, par leur politique d'aide aux plus privilégiés, fortunés, et leur très mauvaise gestion des finances publiques, le déficit des finances publiques, mettant ainsi le feu aux comptes de l'État.

Je trouve particulièrement indécent que ce soient les mêmes qui aujourd'hui, dans la perspective de l'élection présidentielle de 2012, prétendent éteindre le feu aux comptes de l'État en instaurant des règles de gestion qu'eux-mêmes sont incapables d'appliquer ou de renier  , les quatre années qui viennent de passer nous le démontrent.

Je trouve également insultant, alors que l'immense majorité des citoyens français n'ont absolument pas bénéficié, ni au travers de leur pouvoir d'achat, ni au travers d'une amélioration de l'emploi, des avantages fiscaux offerts aux entreprises, de leur demander où l'on suit de consentir de nouveaux sacrifices au seul prétexte que les agences de notation, souvent responsable de la crise de 2008, entendent continuer leurs actes terroristes au seul bénéfice de leurs clients.

Sachant cela, je trouverais particulièrement malvenue qu'à gauche, certains parlementaires, au prétexte de cohésion nationale, si Nicolas Sarkozy convoque le parlement pour faire voter sa « règle d'or », vote en faveur du projet de ses pompiers pyromanes.

Sources : Le Monde ; Aliciabx ; le Figaro ; Cour des Comptes ; Marianne2 ; Clair actu ; Google ; le Nouvel Obs ; RTL ; Élysée blog

dimanche 24 juillet 2011

Petites réflexions sur l'attentat et le massacre perpétré à Oslo.

De nombreux médias et commentateurs hésitent manifestement a qualifier l'attentat à la voiture piégée et le massacre de jeunes militants travaillistes, qui a eu lieu Vendredi en Norvège, d'actes terroristes.

Nombreux sont ceux qui entendent séparer totalement le massacre de 93 personnes des motivations idéologiques de leur auteur, Croyant probablement ainsi pouvoir éviter d'employer le terme de terrorisme. Comme si, parce que le meurtrier est un européen, blond aux yeux bleus, un tel acte ne pouvait qu'être attribuée à l'unique folie passagère. Alors que lorsque de tels massacres frappent les populations civiles en Europe ou dans les pays occidentaux, ils ne peuvent être l'œuvre que de fanatiques religieux islamistes .

Or, si l'on écarte l'hypothèse que les éditorialistes et les commentateurs sont de mauvaise foi, il faut, dans la perspective de mettre en place des actions qui empêchent désormais ce type de drames de se reproduire, appeler un chat un chat, un acte terroriste "terroriste", comprendre les ressorts de terrorisme et se sortir de la tête que ce dernier ne peut être que l'apanage des fanatiques islamistes. Pour cela, il me paraît nécessaire de rappeler la définition communément admise du terrorisme ainsi que son ou ses buts et ses moyens d'action, d'établir la différence de psychologie qui existe entre un sociopathe, où un psychopathe, et un terroriste.

Ceci étant fait, il conviendra d'analyser le processus socio-politique qui a permis à ce que norvégien d'en arriver, malgré ses convictions chrétiennes affichées, à bafouer le premier commandement : tu ne tueras point. Il conviendra également d'analyser la responsabilité médiatique et politique, tant de la droite que de la gauche de l'échiquier d'influence idéologique, dans la montée en puissance des extrémistes de toutes tendances.

1- Court essais de définition du terrorisme :

Actuellement, le terrorisme se définit comme une ou des actions violentes visant, la plupart du temps, les populations civiles afin de tuer ou de mutiler des individus.

Le but de cette action est de répandre la terreur au sein d'une population, d'exercer une pression sur le gouvernement d'un pays. L'action terroriste peut également chercher à mettre en lumière des messages à caractère idéologique, religieux, politique, en se servant de la peur et de la publicité médiatique que l' acte terroriste va générer.

La finalité de l'action terroriste est d'influencer ou de changer la politique en s'appuyant sur la peur et en semant la terreur au sein de la population civile. Juridiquement et moralement, l'acte terroriste est considéré comme un crime et se différencie en cela de l'acte de guerre qui peut tuer tout autant de civils mais dans un cadre conventionnel : celui du droit de la guerre.

Le terrorisme est donc un acte de violence, un crime contre la vie humaine qui violent les lois nationales et internationales. C'est un acte de violence qui peut s'exercer en solitaire ou en groupe. Il est important de préciser qu'actuellement, aux États-Unis, les groupes d'extrêmes droite néonazis préconisent ,en cas d'actions terroristes ,d'agir en solitaire.

Notons, par ailleurs, qu'il peut exister et un terrorisme d'etat. On en trouve deux exemples en France : la période de la Terreur (immédiatement après la révolution de 1789) et celles de la répression française en Algérie entre 1954 et 1962.

En résumé, le terrorisme est une forme de chantage qui se concrétise par une action violente visant les populations civiles dans le but de faire pression sur les décideurs et/ou de promouvoir une idéologie politiques ou religieuses en se servant de la mise en lumière médiatique que l'action terroriste va provoquer. À ce titre on comprend bien que le terrorisme n'est l'apanage d'aucune religion ou d'aucune idéologie politique. Il est donc totalement ahurissant de constater que des commentateurs s'offusquent qu'on puisse parler de terroristes chrétiens ou de terroristes d'extrême droite.

Ceci dit, il ne peut y avoir de terrorisme sans terroriste. On peut légitimement s'intéresser au "profil psychologique" de ces individus qui n'hésitent pas à tuer leurs semblables voire même à sacrifier leur propre vie au profit d'une idéologie et se demander si ils sont simplement des individus qui transgressent la loi ou si ce sont des individus qui présentent des troubles de personnalités particulier.

2- Un terroriste est il fou ?

De nombreux spécialistes , psychologues, sociologues, psychiatres, criminalistes, se sont penchés sur cette question.

Il apparaît que les troubles de la personnalité sont plus souvent observé chez les terroristes que les troubles mentaux. Ces personnalités se caractérisent par leur conformisme (penser conventionnelle), leur soumission à l'autorité, leur tendance à la protection de leurs proches ou de ce qui leur sont proches par leurs idées, etc. Ce sont de grands anxieux qui ont souvent un fort besoin de contrôle sur leur vie quotidienne et qui aspirent à un monde parfait (selon leurs propres critères). Ils ont souvent tendance à amplifier la moindre contrariété. Il déteste l'improvisation et se montrent souvent dirigistes voire autoritaire. Ils sont plus à rapprocher des personnalités de type narcissique, paranoïaques autoritaire, que des personnalités psychopathe ou sociopathe. Psychopathie ou sociopathie entraînent des désordres tels que l'instabilité ou la rupture. Désordres qui rendent difficiles - à ceux qui sont atteints de ce type de pathologie - la soumission aux sortes de lois ou de disciplines qu'entraîne la participation à une entreprise terroriste. Les recherches effectuées depuis 30 ans sur la personnalité des terroristes connus montrent que ce sont des individus plutôt foncièrement normaux sur le plan mental.

Si ils justifient, dans de très nombreux cas, leurs actions terroristes par des motivations de nature religieuse et/ou nationaliste, on observe que très souvent leur motivation s'étaye sur un désir de vengeance, de revanche, où très souvent pour marquer leur engagement dans un groupe (notamment par le sacrifice de leur propre vie afin que le groupe renforce sa cohésion et son identité).

Les terroristes ne sont pas non plus des mégalomaniaques en proie à des convictions délirantes. Ce sont plutôt des personnes qui développent jusqu'au fanatisme des croyances extrêmes, qui peuvent être religieuses, politiques ou autres.

Sociologiquement, les différentes études qui ont été effectué sur des groupes terroristes avérés montrent qu'ils appartiennent pour le plus grand nombre aux classes aisée et cultivée et son loin de la typologie dans laquelle on a voulu les enfermer il fut un temps : classes pauvres, peut cultives et facilement manipulable. Ceci n'exclut pas que dans les entreprises de terrorisme massives, nécessitant énormément de " main-d'œuvre" on entraîne dans le combat terroriste des individus défavorisés socialement ou mentalement.

3- Responsabilité médiatico-politique :

Sur le plan médiatico-politique, dès l'annonce de l'attentat d'Oslo, c'est l'hypothèse d'un attentat islamique qui a été privilégiées par la quasi-totalité des médias.

On peut , à ce stade , se demander si il s'agit d'un réflexe conditionné de certains journalistes et commentateurs ou d'une volonté délibérée d'orienter l'information. La question est importante et j'engage chacun de ceux qui ont eu ce "réflexe" à une analyse honnête de leur comportement. Chapeau bas tout de même aux propagandistes qui ont réussi à faire en sorte que, désormais, les occidentaux lorsqu'ils entendent parler d'un attentat pense immédiatement que ce sont des islamistes qui l'ont perpétré !

Que dire des réactions politiques françaises de la droite de l'échiquier politique qui feint de s'émouvoir d'un acte terroriste motivé par une idéologie qu'elle promeut depuis des années ! N'est-il pas, pour elle, grand temps d'arrêter de désigner l'islam, la gauche et les immigrés comme seuls et uniques responsable de tous les maux que rencontrent les européens ?

N'est-il pas temps, pour elle , d'avouer que c'est son laxisme, sa bienveillance vis-à-vis du complexe "économico- financier international " - qui se livre un pillage débridés des richesses mondiales fournis par le travail des individus- qui est responsable du chômage, de l'immigration, de la montée en puissance de la violence ?

Quant à la montée de l'intégrisme religieux, en France, nous avons depuis 2007 un gouvernement qui fait fi presque quotidiennement d'un principe fondateur de notre république : la laïcité, frôlant parfois dangereusement l'appel à la croisade. Comment, dès lors, s'offusquer qu'en Norvège leur appel soit entendu est mise en œuvre !

On peut également lire sur de très nombreuses médias en ligne des commentaires d'individus qui justifie le massacre d'Oslo dans les mêmes termes que ceux employés par l'auteur de ce massacre. "Les idéaux de gauche sont responsables de l'acculturation européenne, notamment en matière de religion chrétienne, car elles ont permis le multi -culturalisme".

Justifier le massacre de 92 personnes alors le 1er commandement chrétien est " Tu ne tueras point ", me paraît le comble du cynisme quand bien même je sais pertinemment que les chrétiens, depuis 2000 ans, ont bafoués ce commandement des milliers de fois. En la matière, ils ne valent guère mieux, que leurs "ennemis jurés" adeptes du Coran.

Mais au-delà du manque de respect pour leurs textes fondateurs, ce qui rendent la gauche responsable du multi culturalisme méconnaissent totalement l'histoire de ce pays qu'il semblent tant chérir, notamment en France. Car il est indéniable que partout en Europe l'arrivée massive de main-d'œuvre étrangère -qui a entrainé le multi culturalisme- remonte à plus d'un siècle et à l'industrialisation massive de la production européenne. Cette arrivée massive de main-d'œuvre étrangère, toutes les études le démontrent, a également connu deux pics majeurs après les deux dernières guerres mondiales. Période de notre histoire européenne qui correspond démographiquement à une mortalité importante des jeunes hommes à la guerre et à un besoin massif de main-d'œuvre pour reconstruire (économies, habitat,infrastructure ) les pays dévasté par les conflits armés.

C'est donc l'industrialisation massive et les conflits armés qui sont uniquement responsables de l'immigration massive et du mufti culturalisme qui en découle.

Sauf à penser que les idéaux marxistes ont poussé à l'industrialisation massive et aux conflits armés du siècle dernier, il faut être de très mauvaise foi pour les dire responsables de la situation actuelle. Il y a de la part du personnel politique de la droite européenne et de la droite française une immense malhonnêteté a laisser exister cette idée fausse voire même à la répéter à des fins électoralistes. Plus que de la malhonnêteté, il y a, au regard des évènements qui viennent de se passer à Oslo, mise en danger de la vie d'autrui à ne pas rétablir la vérité historique ! Car je n'ai aucun doute que l'acte terroriste qui endeuille aujourd'hui la Norvège peut parfaitement se reproduire sous peu en France comme dans n'importe quel autre pays de la communauté européenne et pour les mêmes mauvaises raisons. N'oublions surtout pas que la menace terroriste d'extrême droite est une réalité actuelle en Europe et que nul n'est à l'abris de l'exaspération d'extrémistes qui se sentant proches d'une potentielle victoire promise par les médias et les instituts de sondage, veulent accélérer le mouvement en créant un chantage immonde.

Malheureusement, en ce qui concerne la présidente du Front National, il semble que cela soit mal parti pour reconnaître sa responsabilité dans la diffusion d'idées fausses. Elle vient en effet de déclarer : « Le Front National est évidemment parfaitement étranger à la tuerie norvégienne, qui est l’œuvre d’un déséquilibré solitaire qui devra être châtié de façon impitoyable." Un "déséquilibré solitaire" qui permet à "l'héritière oligarque" du parti d'extrême droite français de se dédouaner de toute responsabilité dans la montée de la violence , respectant ainsi la tradition des élus français et que pourtant elle n'est pas à fustiger régulièrement. Du reste, je la savais avocate mais j'ignorais qu'elle était "experte psychiatre en déséquilibré solitaire". En outre, le fait d'être solitaire n'empêche en rien d'être terroriste. Mais pour Mme Le Pen il semble important de préciser que solitaire veut dire n'appartenant pas à l'extrême droite de même que la formulation de sa phrase induit qu'il n'y a aucun déséquilibré au Front National ! (Si, si, je vous jure) ... Quand à l'UMP et à sa droite populiste, leur silence assourdissant laisse penser qu'ils font le dos rond en espérant un nouvel évènement médiatique Vienne effacer dans nos esprits le lien évident qu'on peut faire entre ce triste évènement d'Oslo et le discours raciste xénophobe ainsi que les décisions d'exclusion qu'il nous assène depuis 2007.

J'enjoint instamment la droite française à méditer sur les propos d'Angela Merkel, qui, pour une fois, fait preuve d'une grande sagesse:

"Nous ne savons pas exactement ce qui a conduit à ce crime (...) Mais on dit que la haine en est l'une des causes. La haine de l'autre, de celui qui agit différemment, dont l'apparence est différente (...). Cette haine est notre ennemi commun"

Conclusion

Que cela plaise ou non, au regard de la définition donnée ci-dessus, la personne que la police norvégienne a arrêtée et qui a avoué être l'auteur du massacre et de l'attentat de vendredi dernier est bel et bien un terroriste puisqu'il a tué près d'une centaine de civil en qualifiant son acte d'acte “nécessaire " et qu'il l'a exécuté en toute conscience de la contradiction morale de cette acte avec ses propres convictions religieuses. Il a donc enfreint son propre code moral religieux et la loi norvégienne. Il a par ailleurs consciemment et volontairement créé une diversion en posant une bombe dans le centre de la capitale norvégienne sachant que cet attentat mobiliserait la police, lui permettant de perpétrer son carnage et de tuer les jeunes militants travaillistes norvégiens. Il semble désormais avéré, compte tenu des déclarations de l'auteur du massacre et de l'attentat , que nous soyons bel et bien confronté à un acte terroriste et non à un coup de folie passagère. D'après son avocat et les nombreux témoignages sur la fusillade, le calme de l'auteur du massacre pendant l'heure et demie que le carnage a duré, l'abattage systématique des blessés, exclue d'emblée toute folie passagère. Une folie meurtrière passagère peut obscurcir l'esprit d'un individu pendant quelques minutes par pendant 1h30.

On peut également trouver, au travers des témoignages de ses proches amis ainsi que de ses anciens camarades du parti d'extrême droite norvégien, un très fort besoin de marquer son appartenance à l'idéologie politique d'extrême-droite. Le simple fait qu'il ne se soit pas donné la mort après les actes criminels qu'il a commis laisse supposer qu'il entend se servir de l'exposition médiatique qu'un procès va engendrer pour exposer son idéologie On qu'il entend permettre à ses camarades d'idéologie de multiplier leurs prises de parole et leur propagande. On peut penser, sachant qu'il a démissionné du parti d'extrême-droite norvégien auxquelles il a adhéré pendant plusieurs années, jouant un rôle actif auprès du mouvement de la jeunesse d'extrême droite, que le massacre et l'attentat qu'il a perpétré sont non seulement une façon de marquer son appartenance mais également une tentative de se poser comme un modèle à suivre.

C'est pourquoi nos dirigeants et nos responsables politiques, si tant est que le mot "responsable" ait un sens pour eux, doivent instamment cesser de nous présenter les extrémistes de droites comme de blanches colombes très différentes des autres extrémistes! certains de ces extrémistes ne se contentent pas d’attiser leur haine avec des mots, ils passent malheureusement à l’acte et à la violence physique…

Sources :Le Monde diplomatique; Comment fait on ;Politis ; Edimark; Droite extrême, 20 minutes ; Front National ; le Nouvel Obs ; Europol; Courrier international ; Le JDD ;France2; Plume de presse ; Alain Jules ;

vendredi 22 juillet 2011

Se serrer la ceinture, oui mais après vous messieurs les gouvernants & Co

Après avoir sauvé les financiers en endettant  encore davantage la Grèce, le gouvernement français, par l'intermédiaire du premier ministre François Fillon, profite de l'occasion pour nous annoncer que nous allons devoir nous serrer encore davantage la ceinture.
Comme toutes les gouvernements de la zone euro, soumis au diktat des marchés financiers et à une doctrine économique qui veut que une minorité de citoyens les plus riches et d'entreprises mondialisé échappent aux restrictions et à toute forme de taxation et imposition, notre gouvernement, en application du traité de Maastricht de 1992, profite donc de la réunion du 21 juillet pour nous imposer- au prétexte qu'il veut ramener le déficit public de sous la barre de 3% -  des restrictions drastiques de notre pouvoir d'achat et des services publics que nous finançons grâce à nos impôts et aux taxes diverses et variées -mais en constante augmentation - auxquelles nous n'avons aucune possibilité d'échapper.
Constatant sans le dire que à cause de l'inconséquence de l'UMP, qui dirige le pays depuis 10 ans, la dette de la France atteint 85 % de son produit intérieur brut (PIB) et s'établit autour de 1 646 milliards d'euros, François Fillon se soucie enfin de faire passer le déficit courant de la France qui  équivaut à 7,1 % de son PIB, soit 148,8 milliards d'euros fin 2010 en dessous de 3 % du Produit intérieur brut (PIB) en 2013.
Naturellement, notre gouvernement engoncé dans le carcan néo-libéral qui étouffe lentement mais surement l'ensemble des pays de la planète, au seul profit d'une poignée de richissime clans familiaux et politiques, prévoit plusieurs mesures toutes plus coercitives, pour la grande majorité des citoyens, les unes que les autres :
En premier lieu, il entend nous priver encore davantage des services publics auxquels nous avons droit. Cela va passer par le non remplacement d'un fonctionnaire sur deux partant à la retraite. La conséquence immédiate, alors que certaines administrations, absolument indispensable un grand nombre de citoyens, n'arrivent déjà plus à faire face à la charge de travail à laquelle elles sont confrontés, de bloquer totalement leur fonctionnement. Gageons qu'à ce moment-là, certains"profiteurs de guerre" en profiteront pour souligner l'incompétence du service public et se dépêcheront d’exiger leur privatisation!
Le gouvernement prévoit également de poursuivre la suppression des niches fiscales et sociales, mais dans ce domaine dangereux électoralement, il est fort probable que l'effort sera extrêmement minime.Sur ce dernier point, le nouveau ministre de l'Économie, François Baroin, a commencé à préparer les esprits à de nouvelles coupes.
Enfin le gouvernement prévoit de continuer à demander aux collectivités locales, déjà financièrement exsangues, de participer à l'effort collectif".
Conscient que tout ceci ne sera pas suffisant, le gouvernement envisage de se résoudre à des hausses d'impôts.
Comme moi, vous constatez, au travers des solutions qu'envisage le gouvernement, qu'en aucun cas il ne s'agit d'augmenter les recettes fiscales ni de diminuer son train de vie.
Et pourtant, si le gouvernement était vraiment préoccupé par l'état de nos finances publiques, les pistes ne manquent pas pour remplir à nouveau les caisses de l'Etat !
Qu'on commence donc par exiger de Liliane Bettencourt qu'elle paye les 30 millions d'euros minimum qu'elle doit au trésor public.
Tant que nous y sommes, que Mme Valérie Pécresse, et la majorité parlementaire, s'activent davantage à fin que le taux d'imposition réelle des grands groupes du CAC 40 atteignent le taux officiel de 33 % au lieu des 13% qu'on leur concède actuellement. Sans parler de total qui licencient à tour de bras en bénéficiant d'un taux d'imposition de 0 % malgré les 10 000 000 000 de bénéfices annuels qu'il affiche en 2010...
les grosses entreprises seraient seulement à 13%... voire moins: 8% pour le moyenne du CAC 40 et même 0% pour Total,
Et puisque nous en sommes au volet fiscal, il serait très enrichissant pour les caisses de l'Etat de se pencher sérieusement sur le cas de l'homme d'affaires millionnaire Ziad Takieddine qui, bien que domicilié en France, ne paie pas d'impôt en France.
Cet homme proche du premier cercle de l'UMP , qui a été placé en garde à vue par le parquet de Bobigny alors que les douanes françaises ont saisi 1,5 million d'euros en liquide dans son avion, possède en France un patrimoine de plus de 40 millions d'euros : appartement dans le XVIe arrondissement parisien (12 millions), villas et appartement au cap d'Antibes (16 millions au total), etc. Il a aussi touché, par son travail, des dizaines de millions d'euros de commissions. Pourtant, Z.Takieddine ne paie ici ni impôt sur le revenu, ni impôt de solidarité sur la fortune (ISF).
Est ce tout à fait normale qu’interpelée par Benoit Hamon sur ce sujet, Valérie Pécresse oppose le secret fiscal ? Est tout à fait normal qu'elle se réfugie derrière les labyrinthe administratif des contrôles fiscaux pour ne pas avoir à répondre ?
Doit-on en conclure que M. Ziad Takieddine fait partie de ces 3000 contribuables détenteurs de comptes dans les banques suisses dont une partie correspond très probablement à de l'évasion fiscale ?
Soyons fou ! Imaginons que tout soudain, le gouvernement français devienne soucieux des comptes publics et réclame à ces 3000 contribuables, et autres “proches et amis”, le même montant que celui que Liliane Bettencourt doit au fisc français. Cela permettrait tout de même, sans que le plus grand nombre d'entre nous se voit privé de services publics dont ils ont besoin, de services de santé absolument nécessaire, etc., de récupérer en 2011 aux environs de 90 milliards d'euros !
Sans compter que l'on pourrait également exiger que pour ses des déplacements entre Paris et Bruxelles, le chef de l'Etat n'utilise par trois avions long-courriers! Mais sur ce dernier point, François Fillon n'est pas exempt de toute critique et je doute fort qu'ils comprennent un jour, lui et ses amis politiques , que gouverner un pays, gérer ses finances sainement, ça n'est pas tout à fait comme se faire entretenir “comme une cocote aux frais de la princesse” !
Dès lors, nous demander de jouer le rôle de la princesse afin de pouvoir continuer à ce goberger et distribuer des privilèges ruineux a ses amis me parait quelque peu insultant de la part de François Fillon.Et j’ai très envie de lui répondre:
“Me serrer la ceinture, oui mais après vous messieurs les gouvernants & Co”
Sources : L’Expansion; le Figaro; le Monde; Slate; Mediapart; le Parisien; Rue89; le Nouvelobs; le JDD; RTBF; Libération

jeudi 21 juillet 2011

Sauver une nouvelle fois les banques, ça c’est fait!

Un second plan de sauvetage  “ de la Grèce” vient d'être décidée lors d'une réunion des chefs de gouvernements membres de la zone euro euro. A l’heure qu’il est, j’ai acquis la conviction qu’il s’agit plus d’un plan de sauvetage des banques que de l’économie grecque!

En effet, si il nous est présenté comme un plan de sauvetage et de soutien à la Grèce,  comme un plan cruciale pour sauver la zone euro, il semble que l'objectif réel de ce plan soit d'attribuer, pendant 30 ans, une rente substantielle a des banques qui, par ailleurs, on est largement contribué à la faillite de la Grèce, de l'Irlande et de bien d'autres pays de la zone euro, dont la France.

il est d'ailleurs intéressant de constater que dans la résolution du problème financier de la Grèce, la communauté européenne a, au final, adopté la même démarche que celle mise en place en France, notamment lorsqu'un particulier est en situation de surendettement. Comme dans le cas d'un surendettement des particuliers, le négociateur a fait en sorte que les créanciers, dans la majorité des cas, ne perdent pas le moindre centime et que les taux d'intérêt qu'ils percevront, lors du remboursement échelonné de la dette, soit très nettement supérieures aux taux d'intérêt initiaux prévus dans le contrat de prêt.

C'est ce qui avait été prévu à l'occasion du premier plan de sauvetage de la Grèce, rendant quasiment impossible l’apurement de la dette. La nouveauté de la décision prise ce jeudi vient de l'intervention du fond de stabilité financière qui,en quelque sorte , va jouer le rôle d'un “racheteur” de crédit, prenant au passage son petit bénéfice financier.

Et donc, à l'issue de cette réunion, la Grèce est endetté pour 30 ans au lieu de 15 à un taux d'intérêt 3.5% au lieu de 4,5 %. Je n'ai pas encore effectué les calculs, mais de toute évidence si ce nouveau plan allège le montant des mensualités, il les prolonge pendant 15 années supplémentaires. Ce qui va amplement compenser, pour les créanciers, la baisse de 1 % du taux d'intérêt !

C'est précisément là que se trouve toute la duplicité des dirigeants de la zone euro qui, au prétexte officiel de soulager le peuple grec ,l'enchainent inexorablement - et pendant au  moins une génération-  au bon vouloir des banques !

Les mêmes banques qui, très souvent, sont clientes des agences de notation responsables de la dégradation de la situation économique des pays de la zone euro. Il y a là un cercle vicieux qui devrait être brisé si nous avions des dirigeants dignes de ce nom….

Mais agences de notation et banques échappent une fois de plus à des sanctions de la part des dirigeants de la zone euro, passant entre les gouttes d'une taxation des transactions financières ,alors que tous les citoyens européens, eux, sont de plus en plus taxés pour éponger les effets de la crise financière que les dites agences de notation et banques ont provoqué en 2008 .

Mieux encore, comme le souligne Jean-Luc Mélenchon, les dirigeants des banques ont participé, au mépris de toute règle démocratique, au conseil européen.

D'aucuns, comme Nicolas Sarkozy, Angela Merkel et Martine Aubry ce disent satisfaits de cet accord et, plutôt que d'en voir les effets désastreux pour le peuple grec, se gargarisent de gouvernance économique européenne.... Oubliant que des millions de personnes vont payer une dette dont elles n'ont touché ni le principal, ni les rétro commissions, ni les bakchichs!

D'autres, comme Jean Claude Gayssot, Jean-Luc Mélenchon et Ségolène Royal soulignent le caractère provisoire, laxiste et tendancieux de la décision du conseil européen.

Pour Ségolène Royal :

"… l'accord final reporte à plus tard les deux questions fondamentales pour l'avenir de l'Europe : la lutte contre la spéculation financière et la relance économique de la zone euro",

Pour Jean-Claude Gayssot:

"il faut prendre l’argent là où il est. Il s’échange par jour plusieurs milliers de milliards de dollars. Ne devrait-on pas les taxer un peu plus que le 0,1 % actuellement proposé ?”


Pour Jean-Luc Mélenchon :

En continuant d’appliquer le traité de Lisbonne, les dirigeants européens ferment toute issue à la crise.

Il est clair que les banques profitent largement, et depuis plusieurs décennies, de la bienveillance, pour ne pas dire plus, des dirigeants des pays et de ceux de la communauté européenne.

On peut même dire que la tendance amorcée en Europe au moment de la crise financière de 2008, qui a consisté à nationaliser les perte financière des banques privées, se confirme ce jeudi 21 juillet 2011.

De toute évidence, très loin de vouloir revaloriser le travail, créer des emplois, améliorer les salaires, nos dirigeants européens veulent privilégier la spéculation financière et semblent penser qu'elle est le seul moyen de permettre à des milliards d'individus européens de subvenir à leurs besoins.

De fait, banquiers et agences de notation ont acquis des pouvoirs exorbitants et il se confirme qu'ils sont en Europe, actuellement, les seuls et uniques décideurs, bien que n'étant pas élus démocratiquement !

Le constat s'impose : 

Avant on disait "heureux comme un  poisson dans l'eau" depuis jeudi  21 juillet on dit "heureux comme un banquier en zone euro!"

Sources: Libération; Sarkofrance; News Republique; Jean Luc Melenchon; Le Plus nouvelobs; Le Parisien; Paul Jorion

 

mercredi 6 juillet 2011

Primaire socialiste : des communes veulent nous spolier de nos droits constitutionnels et républicains !

Bien que la démarche de primaire pour désigner un candidat à une élection soit on ne peut plus légal puisqu'inscrite dans les textes de la constitution et les lois républicaines, bien que le président de la commission nationale informatique et liberté et estimée que concernant la constitution d'un fichier des lecteurs « pour l'heure aucune illégalité n'est à signaler», des communes apparentées à l'UMP mettent tout en œuvre - croyant probablement que les locaux communaux appartiennent à leurs partis politiques - pour ne pas mettre à disposition des sympathisants et militants des locaux qui puissent servir de bureaux de vote et donc qui correspondent aux normes de localisation géographique, de surface.

Ils privent ainsi les sympathisants et militants qui veulent participer à la primaire socialiste, de locaux communaux payés et entretenus par la collectivité.

Le parti socialiste signale que le la mairie de Bordeaux refuse de prêter des salles communales présentes dans les écoles alors qu'elles sont normalement destinées aux associations loi 1901 et aux partis politiques (délibération du 28 septembre 2009 du conseil municipal de Bordeaux).

La mairie de Bordeaux, «Au top du palmarès» des communes qui portent atteinte à nos droits constitutionnels et républicains , a proposé des salles inadaptées et excentrées par rapport au lieu habituel de vote.

Cette décision est inacceptable au regard des lois de la République et de la démocratie!

J'encourage tous les sympathisants et militants  de gauche, qu'ils envisagent ou pas de participer à la primaire socialiste de cet automne, d'écrire à la mairie de Bordeaux, place Pey Berland - 33 000 Bordeaux ou de téléphoner au 05.56.10.20.30, afin d'exiger que la mairie de Bordeaux, qui n'est en rien le représentant local de l'UMP, se conforme aux règles de la République et mettent à disposition des citoyens français des locaux adaptés à un vote respectueux du code électoral.

En consultant le site du parti socialiste, on s'aperçoit que de nombreuses autres communes (notamment Compiègne qui n'hésitait pourtant pas à brader le patrimoine national et hippique, en fermant les yeux sur les petits arrangements d'Eric Woerth  ) ont refusé au Parti Socialiste le droit que notre Constitution et nos lois lui accordent.

J'engage tous les citoyens, quelles que soient leurs tendances politiques, pour peu qu'ils soient concernés par cette grave atteinte à nos droits, à se manifester auprès des mairies réfractaires dont vous trouverez la liste sur le site du Parti Socialiste .

Sources : RMC ; Libération ; le Parisien ; Parti Socialiste

mardi 5 juillet 2011

Repas de gala pour les hyènes!

L'homme reproduit souvent, à titre individuel ou de façon systémique ce qu'il a observé dans la nature...Il en va ainsi des agences de notation qui ressemblent étrangement aux hyènes.

1° La hyène est un charognard tout comme les agences de notations. 

2° Tout comme la hyène, qui préfère manger les carcasses laissées par les autres animaux , les agences de notations préfèrent que ce soit des tiers ( souvent leurs clients banquiers, institution internationales et organismes européens ) qui affaiblissent leurs proies pour s’en repaitre.

3° la hyène part , comme les agences de notation, en quête de nourriture surtout en groupe  de plusieurs individus ,  idem pour les agences de notation.

4°Tout comme celle de la hyène, la  mâchoire des agences de notation est très puissante , rien ne lui résiste.

5°   Tout comme la hyène les agences de notations peuvent manger n'importe qui   et peuvent tout broyer  pour ingérer ce qui se trouve à l'intérieur.

Et depuis la crise de 2008 - pour laquelle aucun pays n'a sanctionné leurs très nombreuse fautes professionnelles  - les agences de notations se livrent à un immense repas de gala,

Terrorisme qui permet aux tenants de l'utralibéralisme  de ravager, sans que personne ne s'y oppose  toutes les institutions sociales, de déposséder les citoyens de leur patrimoine commun et de la Démocratie, accélérant ainsi leur appropriation de territoires entiers , leur casse sociale et l'asservissement de leurs citoyens sur plusieurs générations!

Conclusion
Avant que nous ne soyons tout broyés par ces hyènes financières, il est urgent, comme le fait Gilles Bridier ,de se demander :

"Qelle est la légitimité des trois grandes agences de notation dont le rôle se borne souvent à amplifier et légitimer les crises spéculatives? "

Il est urgent de couper court au repas de gala des hyènes financières !

Sources: Le fil rouge; bestioles; Le Monde; Les Echos; France24; RFI; L’Expansion; France Culture; Wikipedia; Le Figaro; Slate