L'histoire est un éternel recommencement dit-on. Et en matière de travail, force est de constater que c'est le cas, plus que dans d'autres domaines.
Obtenir que des êtres humains fournissent un travail gratuitement a toujours été le rêve, le Saint Graal des dominants. Qu'ils dominent par la conquête territoriale, par la conquête culturelle, ou par la conquête économique, les dominants ont fortement tendance à vouloir qu'on les serve et à vouloir asservir les autres.
Ils peuvent obtenir ce résultat par la force physique ou par la propagande, par la menace ou l'acculturation.
C'est ainsi qu'en juin 1940, l'Allemagne nazie, au prétexte de l'effort de guerre allemand, a obtenu du gouvernement français qu'il transfère, contre leur gré, des centaines de milliers de travailleurs français contraints au travail obligatoire, en Allemagne. Cette « réquisition » française, unique dans l'histoire européenne de l'époque, a succédé, en violation de l'article 52 de l'annexe de la convention de La Haye, à une première période très brève où seuls 154 000 volontaires français sont partis combler le vide creusé dans les usines allemandes par la mobilisation militaire des ouvriers allemands . C'était tout à fait insuffisant, aux yeux des industriels allemands, pour maintenir la production. C'est donc avec la complicité du gouvernement de Vichy, qui fit croire que si 3 ouvriers partaient en Allemagne un prisonnier de guerre reviendrait en France, que, grâce à la loi du 4 septembre 1942 :
"Toute personne du sexe masculin de plus de 18 ans et de moins de 50 et toute personne du sexe féminin de plus de 21 ans et de moins de 35 peuvent être assujetties à effectuer tous travaux que le gouvernement jugera utile dans l'intérêt de la Nation." En fait, les personnes concernées, contrairement à ce que dit la loi ne « pouvaient » pas être assujettie. Elles y étaient contraintes et forcées, prises dans des rafles, traquées, envoyées par wagons entiers...Voilà donc l'argument de l'intérêt de la nation mis en avant pour masquer ce qui est ni plus ni moins qu'un transfert massif d'ouvriers non rémunérés.
La logique des industriels allemands était clair : il fallait compenser la perte d'ouvriers allemands réquisitionnés sur le front, par le même nombre, voire plus d'ouvriers des pays colonisés, à fin de ne pas connaître de baisse de production, donc d'argent.
On comprend dès lors pourquoi des grands groupes industriels tels que Krupp, avec cet apport massif de main-d'oeuvre gratuite, ne sentiront quasiment pas les effets néfastes de la crise financière générée par la guerre.
Travail gratuit = gains de productivité énormes.
Une logique que nos industriels, désormais mondialisés, vont, depuis, pousser jusqu'à l'absurde en délocalisant les entreprises dans des pays où la réglementation du travail et/ou le montant des salaires sont quasiment réduits à néant. De fait ces délocalisations génèrent, dans les pays anciennement industrialisés, un nombre de chômeurs en expansion constante . Malheureusement, dans le système capitaliste, l'industrie est le moyen d'employer le plus grand nombre de personnes.
La plupart de ces industriels n'ayant peu ou pas développé de recherche dans des secteurs innovants, et ayant vendu leurs technologies aux pays émergents, nos pays anciennement industrialisés se retrouvent actuellement avec une masse de personnes dont les qualifications sont obsolètes et, qui plus est, sans aucune reconversion industrielle en vue. Mais de cela, nos libéraux mondialisant et leurs représentants au gouvernement se moquent, du moment que les niveaux de bénéfices tirés de la production par le travail croissent de façon exponentielle.
Dans leur logique de rentabilité financière, peu importe que la production se fasse dans tel ou tel pays du moment que ceux qui produisent se contentent de salaire de survie et que la réglementation du travail est réduite à sa plus simple expression.
Non content de ne plus vouloir prendre en charge financièrement une partie infime de l'indemnisation des chômeurs, nos industriels, fortement aidés par les gouvernements ultralibéraux, telles que la France, la Grande-Bretagne, etc., continuent à faire pression pour que le coût du travail baisse encore davantage et que sa réglementation soit considérablement affaiblie. Mais ils sont tout à fait conscients qu'ils n'obtiendront ce résultat qu'après un long travail de propagande et d'évolution des mentalités. Ils sont aussi conscients qu'un tel résultat ne peut être atteint qu'avec l'aide des gouvernements, des législateurs qui sauront mettre en oeuvre les moyens coercitifs que leur légitimité électorale leur donne, à fin de faire plier les esprits les plus rebelles.
De fait, les gouvernements se retrouvent avec une proportion toujours grandissante de citoyens en âge de travailler qui ne trouvent aucun travail correspondant à leur qualification et au niveau de rémunération qu'ils pourraient en retirer. Ils ne peuvent néanmoins se permettre, compte tenu du soutien massif qu'ils apportent aux entreprises, de dire à ces sans-emploi : « démerdez-vous ». Ce serait courir le risque de l'explosion sociale et d'une révolution politique contraire à leurs intérêts et à ceux de l'économie mondialisée.
Qui plus est, dans la culture de ces milieux libéraux, la mythologie du « travail qui rend riche » est très profondément ancrée dans les mentalités. Nombreux sont ceux qui oublient de dire que les seuls qui s'enrichissent réellement du travail sont les employeurs et leurs actionnaires majoritaires. Mais le fait est là, le travail, qu'il soit salarié ou indépendant est désormais le seul moyen, pour la plus grande masse d'entre nous, de survivre.
- L'intérêt des entrepreneurs-investisseurs est d'obtenir que le travail lui coûte le moins cher possible et rapporte le plus possible.
- L'intérêt des gouvernements est d'occuper le plus possible les masses afin de justifier le système de représentation politique (gouvernement, parlement, élections, conseils régionaux et généraux, etc.) qui les fait vivre.
- L'intérêt des êtres humains est de se procurer de quoi survivre et satisfaire, dans un premier temps leurs besoins élémentaires et si possibles leurs besoins secondaires.
On pourrait ainsi croire qu'il y a un intérêt convergent entre les employeurs- investisseurs, les gouvernants, la main-d’œuvre. Mais tel n'est pas le cas. Actuellement la seule convergence d'intérêts qui prédomine et celle des entrepreneurs et des gouvernements. Ils ont tout intérêt à ce que le « goût » du travail ne se perde pas. Car c'est une part énorme de leur culture dont il s'agit. Une culture qui induit une relation employeur/ employé, à laquelle eux-mêmes échappent, qui leur permet de faire de juteux bénéfices financiers.
- Les entrepreneurs-investisseurs, qui désormais centralisent le pouvoir économique et financier, savent très bien que dans les pays en voie de développement ou sous-développé, la main-d’œuvre n'est pas exigeante sur le plan salarial et en matière de conditions de travail. Mais ils savent aussi que cette situation ne durera pas, sauf à maintenir cette main-d’œuvre dans une situation politique dictatoriale. Un jour ou l'autre des revendications salariales, structurées autour de représentants syndicaux ou pas, émergeront. Et il y a fort à parier que d'ici quelques années, les eldorados que sont les pays en voie de développement ne seront plus aussi rentables pour les investisseurs qu'ils le sont actuellement. Il leur faudra alors trouver de nouveaux endroits pour produire au moindre coût. Et à nouveau le cycle recommencera. Ces nouveaux endroits connaîtront progressivement une amélioration du niveau de vie et une exigence de la part de la main-d’œuvre d'avoir de meilleurs salaires, etc.
- Les professionnels de la politique, dont toute la carrière s'établit dans la pyramide des métiers de la politique (élus locaux, conseiller départementaux ou régionaux, parlementaires, membres de gouvernement, président de la république, etc.) ont établi au fil des ans et des siècles la justification de leurs existences, de leur métier, autour du fait que les citoyens, trop occupés par leur activité productive, n'étaient pas en mesure de s'occuper de l'administration et de la gestion de la nation. Au XIXe siècle, avec un temps hebdomadaire de travail qui dépassait largement les 60 heures par semaine, y compris pour les femmes et les enfants, l'argument était perçu comme tout à fait valable. Jusqu'au milieu du XXe siècle c'était encore le cas, mais avec la diminution de la durée hebdomadaire du travail, la tendance des citoyens à s'intéresser de plus en plus au domaine politique représentait probablement un danger. Plus de temps libre mais que l'on sut habilement canaliser, pendant quelques décennies, dans l'acte de consommation. Mais avec l'arrivée du chômage massif, le temps libre a aussi augmenté. Et comme le chômage entraîne nécessairement une diminution du pouvoir d'achat, ce temps libre ne pouvait pas être totalement consacré à la consommation. Le risque était alors grand de voir ce temps libre être investi dans la réflexion politique aboutissant à une remise en cause de l'utilité du professionnalisme politique. D'autant plus que les populations touchées par le chômage massif avaient bénéficié d'une éducation leur permettant de se rendre compte qu'au final, ces métiers politiques ne demandaient pas des qualifications extraordinaires. On comprend dès lors pourquoi, aux yeux de certains gouvernements, il est indispensable que le« goût » du travail inscrit dans une relation "employeur/ employé" ne se perde pas.
Nous en sommes arrivés à un stade, en ce début du XXIe siècle, ou dans les pays industrialisés, l'intérêt convergent des entrepreneurs investisseurs et des gouvernants atteints ses limites à cause de l'indemnisation des chômeurs.
Pour masquer la responsabilité des entrepreneurs investisseurs dans la montée du chômage massif, il a fallu procurer un revenu aux personnes privées d'emploi. Dans un premier temps, employeurs et salariés contribuaient à alimenter les caisses de chômage. L'indemnisation était perçue culturellement comme normale. C'était une assurance donnée à chaque citoyen qu'il ne se retrouverait pas sans ressources s'il venait à perdre son emploi. Il pouvait alors continuer à satisfaire ses besoins et, comme pour la retraite, le système de cotisations, alimenté par tous, permettait à cette assurance de fonctionner.
Cependant, la logique libérale envahissant petite à petit les pays industrialisés, c'est assurance a été de plus en plus présentée comme une charge, comme un poids. Les entreprises ont commencé à la stigmatiser en prétendant qu'elle plombait leur compétitivité. Les gouvernements, toujours très conciliant vis-à-vis des entreprises, ont avec beaucoup de compassion pour elles, satisfait leur exigence d'être soulagé de cette charge. Et ils l'ont quasiment fait porter uniquement par les salariés et/ou par la nation. Mais désormais les états entendent ne plus porter cette charge en s'endettant. Et comme ils ont encouragé des politiques salariales restrictives, ils ne peuvent imposer aux salariés de financer seuls l'indemnisation du chômage dont les entreprises sont responsables.
Ne pouvant contraindre ces mêmes entreprises à créer des emplois, les libéraux entendent cyniquement non seulement faire porter la charge financière de l'indemnisation uniquement sur les salariés mais aussi tirer profit de cette main-d'oeuvre désemparée,désarmée, qu'est la population des chômeurs. Pour cela il faut faire croire aux salariés qu'en contrepartie du fardeau financier qu'ils seront désormais seuls à porter, ils bénéficieront, pour des travaux d'intérêt général, d'une main-d'oeuvre « gratuite », celle des chômeurs.
C'est ainsi que le secrétaire d'État au travail et aux pensions , le conservateur britannique Iain Duncan Smith, a annoncé cette semaine qu'il proposera aux 1,4 millions de « chômeurs de longue durée » britanniques des travaux d'intérêt général tels que le balayage des rues ou encore le ramassage des ordures.
Grillant les étapes par rapport au service du travail obligatoire de triste mémoire, le secrétaire d'État n'entend pas faire appel à volontaires, mais imposer 30 heures de travail hebdomadaire sur une durée de 4 semaines à tous les chômeurs britanniques. Dès lors, le service du travail obligatoire sera imposé. .
Peu importe pour ce conservateur pur jus, que cette main-d'oeuvre gratuite,n'ait plus la possibilité de retrouver un travail , puisqu'elle n'en aura plus le temps d'en chercher et qu'elle n'acquerra aucune qualification. Il pourra afficher, aux yeux des agences de notation, que le gouvernement britannique a ainsi économisée 190 milliards de livres !
Peu importe aussi que cette mesure , basée sur l'idée que les chômeurs de longue durée ne retrouvent pas volontairement du travail, ne soit absolument pas génératrice de nouveaux emplois, bien au contraire. Car en imposant des travaux d'intérêt général gratuits, dans des secteurs d'activité qui emploient actuellement des salariés, il va priver de travail les personnes qui actuellement sont payées pour faire ces travaux. Il crée donc un cercle vicieux, et non vertueux, en créant de nouveaux chômeurs !
Peu importe également qu'une telle mesure ne s'attaque absolument pas aux problèmes de la non création d'emplois liés à la délocalisation des outils de production. De cela un conservateur libéral, confortablement assis sur des liasses monumentales d'actions, ne saurait se préoccuper !
Cette proposition ultra démagogique, a déjà provoqué de nombreuses réactions en Grande-Bretagne, non seulement au sein du parti travailliste mais également chez les conservateurs. Elle heurte les plus libéraux qui, même si ils apprécient une main-d’œuvre bon marché, n'entendent pas d'une bonne oreille que le travail soit ainsi dévalorisé. "Les faire travaillait pour peu soit, mais tout de même pas travailler pour rien", c'est ce que m'a confié un chef d'entreprise anglais qui n'est pourtant pas travailliste, loin de là.
Lorsque j'ai appris la nouvelle, je disais à un ami qu'il ne manquerait pas, dans le gouvernement français actuel, d'un imbécile pour trouver que l'idée n'était pas mauvaise.
Et bingo ! Ce qui devait arriver arriva !
. "Séduisante mais compliquée pour les entreprises et l’Etat", voilà comment Benoist Apparu, secrétaire d’Etat aux logements, a qualifié cette désastreuse proposition, lundi sur RMC- BFM TV. Il a toutefois émis quelques réserves n'ont pas d'ordre idéologique, c'eût été trop beau, : "Quand vous avez deux millions, trois millions de chômeurs (...), trouver une activité de trente heures par semaine pour trois millions de personnes, c'est quelque chose d'excessivement compliqué à organiser". Manifestement, pour notre vaillant secrétaire d'État au logement, le seul problème qu'il voit dans cette mesure c'est qu'elle est difficile à organiser.
C'est sûr que c'est séduisant pour une droite qui frôle constamment les thèses racistes, xénophobes développés par l'envahisseur allemand en 1940 !
C'est sûr que c'est séduisant pour une droite dont les représentants au plus haut sommet de l'État n'hésitent pas à reprendre la devise inscrite au fronton des camps de concentration : le travail rend libre !
Moralement, l'idée a l'air de beaucoup plaire ! Pensez donc, pouvoir affirmer à son électorat d'extrême droite qu'on a mis ces « feignants de chômeurs » au travail, ça devrait être payant électoralement, non?
Et puis, une telle solution, pour le gouvernement français qui fait tout pour ses sponsors du Medef, ce serait une excellente façon de les dédouaner de leurs immenses responsabilités en matière de destruction d'emplois. Ça lui permet de dire : « vous voyez bien que le chômage n'est pas irréversible, il suffit de vouloir travailler ! ».
Travailler? Mais à quel prix, dans quelle perspective d'avenir, avec quels choix?
Être réduit au même état que les millions de déportés du travail obligatoire?
Et tout cela pour permettre à une poignée d'actionnaires de gagner, sans travailler, encore et toujours plus d'argent?
Pour leur permettre de revenir d'ici quelques décennies, proposer aux enfants de ce qu'on veut sacrifier actuellement en les forçant à accepter n'importe quel travail, d'accepter à leur tour de travailler pour des salaires de misère?
Soyons sérieux, cette guerre économique actuelle, génératrice de crise financière et de chômage massif, est en tout point semblable dans ses conséquences culturelles, à celle de 1940. Et les prétextes qui sont avancés pour obtenir que les salariés abandonnent toute protection sociale sont aussi abjects que ceux qui furent avancés par le gouvernement de Vichy pour déporter des ouvriers français et les forcer à travailler dans les usines allemandes.
Pas plus qu'il n'est dit quelque part que parce qu'on vit plus longtemps il faut travailler plus longtemps, il n'est inscrit dans les constitutions des pays développés qu'il faut accepter n'importe quel travail, parce que des entreprises préfèrent faire des profits ailleurs que dans leur pays d'origine.
Rétablir le service du travail obligatoire comme veut le faire le secrétaire d'État Iain Duncan Smith, ou comme serait tenté de le faire Benoist Apparu, n'est en rien un progrès mais une dégénérescence de la pensée qui reflète parfaitement le fait que notre pays ainsi que l'Europe est envahie par le libéralisme mondialisant qui tend petit à petit à annexer les pays à son seul profit, comme le fit l'Allemagne nazie en son temps.
Certes, les chômeurs ont besoin de retrouver du travail, pour pouvoir s'épanouir, s'enrichir, satisfaire leurs besoins. Je n'en connais aucun qui se satisfasse de ne rien faire de leur journée.
Mais il serait encore plus grave d'abandonner totalement l'idée de créer de nouveaux emplois rémunérés à seule fin de faire baisser, in fine, le coût du travail, comme semblent le faire le gouvernement français. Car ne nous y trompons pas, des mesures comme celle qui va être proposée au parlement britannique, en faisant dans un premier temps accepter de travailler sans salaire en retour, vont mécaniquement dévaloriser les salaires de tous.
Pour la bonne et unique raison qu'il est dans l'intérêt des entreprises de payer toujours moins cher ceux qui produisent et, sachant qu'une partie de la population est forcée à le faire, ils sauront puiser dans ce réservoir de main-d’œuvre gratuite (que les gouvernements vont alimenter), pour leur plus grand bénéfice.
Ils sauront parfaitement faire comprendre à leurs salariés que s'ils ne cèdent pas sur leur rémunération, d'autres sont prêts à le faire. Il n'y a pas 15 ans, lorsque le chômage a explosé en Europe, les mêmes employeurs ont su faire comprendre à leurs salariés que s'ils n'étaient pas content, ça n'était pas les remplaçants qui manquaient.
Que voulez-vous, c'est dans leurs gènes, dans leur culture de conquérant de vouloir asservir les autres... Pour ne pas avoir à travailler eux-mêmes et pouvoir profiter de la vie sans être obligé de consacrer la moitié de leur temps à la gagner.
Sources : Le JDD ;Le Point ; Le Monde ; Les Déportés , Les dessous du social
On pourrait aussi rouvrir le bagne... Et pourquoi ce sectarisme, nous pourrions aussi envisager le travail gratuit de tous. Enfin, de tous, tous sauf les députés, les ministres, les chefs d'entreprise...et autres élites o combien indispensables dont la compétence, le savoir-(rien)faire, et le comportement responsable en cas d'échec ou de prise en flagrant délit le doigt dans le pot de confiture n'est plus à démontrer ! Le plus déprimant dans l'histoire, ça reste quand même que les premiers à applaudir à ce genre d'idée saugrenue sont en général les prochaines victimes sur la liste...
RépondreSupprimer16 Novembre 2011
RépondreSupprimerSarkozy Réinstaure en EXPÉRIMENTATION Le Travail Obligatoire pour les Allocataires du RSA.
N'oublions pas que les allocataires du RSA sont majoritairement des femmes.
http://www.persee.fr/articleAsPDF/grif_0770-6081_1985_num_30_1_1653/article_grif_0770-6081_1985_num_30_1_1653.pdf