mercredi 30 mars 2011

Je sais où est passée Ségolène Royal!

Certains médias commencent à se désintéresser du produit markéting Marine Le Pen, et faute de pouvoir encenser DSK ou Martine Aubry (car cela montrerait trop crument vers qui va leur préférence) , font mine de s'inquiéter, comme le fait l'Express  , de la discrétion médiatique de Ségolène Royal.

Ce faisant, ils oublient totalement il ne tient qu'à eux, en tant que média, le relais d'information, de parler de la campagne de terrain de Ségolène Royal est en train de mener... À moins qu'ils admettent implicitement qu'ils sont aux ordres des hommes et femmes politiques et que lorsqu'ils publient un article c'est pour répondre à une commande.
Et en titrant : « où est passée Ségolène Royal ? », certains médias semblent laisser entendre que la candidate déclarée à l'élection présidentielle de 2012 n'est plus en campagne, alors que c'est eux même qui ne font pas leur travail. Peut-être est-ce que cela est lié, comme le souligne le sociologue Dominique Wolton, au fait que d'innombrables sondages parus dans les médias soit n'inclus pas Ségolène Royal dans la possibilité de choix proposé aux personnes sondées, soit la déclarent hors course . Une hypothèse qui renforce fortement la décrédibilisation des principaux médias dans l'opinion publique. Car se faire dicter son actualité par des organismes de sondages lorsqu'on a la prétention d'être un média important et indépendant, ça n'est tout de même pas très honorable...

Mais un autre aspect de ce type de questions sur l'actualité de Ségolène Royal, est aussi significatif de cette mentalité qui règne actuellement, non seulement dans les médias mais également dans les entreprises : la prédominance du « se montrer » sur le « travailler », du « paraitre » sur « l'être ».

En effet, un des tristes constats que l'on peut faire actuellement dans le monde de l'entreprise, notamment chez les cadres, c'est qu'il est plus important d'afficher une présence forte lors des réunions que d'afficher des résultats satisfaisants en ce qui concerne son travail de manager d'équipe. Certes, en matière de projets de carrière personnelle, assister à une multitude de réunions au cours desquelles on pourra faire des ronds de jambes et ainsi courtiser le patron, est nettement plus productif pour une carrière que de savoir mobiliser, motiver et s'occuper des problèmes quotidiens des membres d'une équipe de productions.

Et il en va de même pour nos hommes et femmes politiques qui, reconnaissons-le une bonne fois pour toutes, sont nettement plus préoccupés, pour la plupart, par leur carrière au sein des appareils politiques, par leurs élections, que par les problèmes quotidiens de leurs concitoyens.

Alors, non, Ségolène Royal n'a rien abandonné, elle fait vraiment de la politique de terrain, elle maintient le cap qu'elle a fixé:

  • en ne se prêtant plus aux querelles internes du parti socialiste. Querelles qui, reconnaissons-le, démontre parfaitement à quel point ce parti est totalement déconnecté de la réalité des citoyens, à quel point il est engoncé dans une stratégie de communication électorale uniquement étayée par des petits calculs sordides et claniques.
  • en se tournant vers les Français grâce à des déplacements en province qui lui permette de rencontrer et d'écouter ses concitoyens. Comportement qui a pour immense avantage de permettre à la candidate Ségolène Royal d'avoir une connaissance des besoins des Français n'ont filtrée par des organismes de sondages dont on ignore les commanditaires, les méthodes, et les motivations finales...
  • en travaillant les dossiers sur le fond, notamment en s'investissant dans les universités d'été, que ce soit celle sur la "Crise de l'Euro" , celle sur la valeur travail ou sur la justice, au cours desquelles des intervenants tous plus brillants les uns que les autres permettent de faire évoluer les connaissances adhérents sur des domaines aussi variés que la crise de l'euro  , la valeur travail  , où la Justice .

Et donc, Ségolène Royal, dans une déclaration faite mardi , résume très bien la condition primordiale d'une victoire de la gauche à l'élection présidentielle et à l'élection législative de 2012 :

« L'heure n'est pas à lancer des pétitions ou des vraies fausses candidatures, je pense que l'heure est au travail (pour) incarner une alternance ».

Il est donc parfaitement inutile que les grands médias s'attendent à ce qu'elle entre dans le petit jeu des croche-patte auquel se livrent certains irresponsable de gauche, et notamment du parti socialiste. Elle l'a réaffirmé mardi :

"J'ai dit ce que j'avais à dire et je redirai le moment venu le sens de (ma) candidature, au moment du dépôt officiel des candidatures à l'investiture socialiste pour la présidentielle”.

Voilà, Mesdames et Messieurs des médias, cessez donc de vous poser des questions sans intérêt pour vos lecteurs, de vous perdre en conjectures. Ségolène Royal est sur le terrain, là où devrait être tout homme ou femme politique digne de ce nom, et non en train de faire du lobbying médiatique.

Je conçois que cela puisse être frustrant pour certains journalistes qui ont la prétention de faire et défaire les hommes et femmes politiques, pour ceux qui entendent bien jouer de leur pouvoir d'information pour créer un lien de subordination avec quelques carriéristes politiques ont tout simplement pour améliorer leur vente de journaux, mais il semble bien que Ségolène Royal ait décidée de se passer de vos services et de vous ramener au rôle qui est le vôtre : celui d'informer et non d'interpréter l'information ou de manipuler l'opinion.

Sources : l'Express ; Dailymotion ; le JDD ; Wat Tv

2 commentaires:

  1. salut Louise, alors elle est où S.Royale, hi hi ..

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  2. Bonjour.
    La raison du manque d'infos, par les médias sur Ségolène, c'est qu'elle fait peur à la droite, et dans une moindre mesure, aux éléphants du PS, car eux, ce qui les interressent, c'est de continuer leurs magouilles,comme ils ont toujours fait.Avec Ségolène, fini les tricheries, car ce n'est pas une hypocrite, comme ceux qui l'ont critiqués(es), lors de la présidentielle de 2007, car, à mon avis, ils recommenceront leurs cirques en 2012, et c'est aux électeurs(trices)de gauche, de ne pas se laisser prendrent dans leurs pièges, sinon, c'est à nouveau, 5 années de droite. DSK,malgré les sondages, qui pour moi sont bidons,n'a aucune chance, car la droite vôtera pour son candidat, et à gauche, mis à part quelques illuminés, aucun ne vôtera pour lui, ce qui arrangerait bien le candidat de droite.

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