Mardi dernier, Nicolas Sarkozy réunissait pour la première fois, à l'Élysée, une quinzaine de parlementaires avec lesquels il a mené, d'après Le Figaro, "près d'une heure et demie de conversation à bâtons rompus"
Parmi ces parlementaires, Éric Ciotti, David Douillet, Édouard Courtial, Alain Gest, Bérengère Poletti, François Grosdidier et Dominique Dord .
Anciennement chargés de canaliser les velléités de Jean-François Copé, ils sont désormais investis d'une nouvelle mission : être les relais de la parole présidentielle.
La réunion à peine terminée, les quinze apôtres parlementaires se sont mis à l'ouvrage.
1° En nous dévoilant que "p tète ben qu'oui, p tète ben qu'non", Nicolas Sarkozy pourrait se présenter pour un second mandat présidentiel...( Ça me rappelle quelqu'un mais je ne sais plus qui )
La campagne de communication électorale serait alors axée sur alors sur le thème: « un président rassembleur, protecteur »...
2° En nous faisant connaitre la parole divine l'opinion du candidat perpétuel potentiel de la majorité sur ses éventuels concurrents du Parti Socialiste
A « l'archaïsme » de Martine Aubry , il oppose sa modernité ...
Il se trouve calme, serein, en comparaison avec Ségolène Royal ...
Il pense qui ferait figure de «pasteur méthodiste» si il devait être comparé à Dominique Strauss-Kahn ....
3° En nous annonçant l'arrivée d'un grand messie changements gouvernemental dans un futur proche.
Voilà, en substance, le « nouvel évangile » que les ravis apôtres parlementaires invités par Nicolas Sarkozy sont chargés de diffuser très largement...
Reste à savoir si il va faire autant d'adeptes que l'annonce du « plan divin » fait il y a deux millénaires.
Et là, j'ai des doutes....
C'est sûr qu'après 5 ans, pendant lesquels les fondements de la France (Liberté, Égalité, Fraternité, Droits de l'Homme et programme du Conseil de la Résistance) , auront été "éparpillés façon puzzle", les français vont avoir besoin d'être rassemblés et protégés.
Ce qui est moins sûr, c'est que Nicolas Sarkozy soit le mieux placé pour incarne celui ou celle qui pourra le faire.
Quand à sa façon de se présenter comme moderne, serein, alors que depuis 2007 on a l'impression d'être retourné dans une zone temporelle qui tourbillonne et se déplace entre le 19° siècle et les plus sombres années de la dernière guerre mondiale, c'est assez surréaliste.
Reste le « pasteur méthodiste » ...là, le seul point commun que je verrais entre un « pasteur méthodiste » et Nicolas Sarkozy, c'est cette foi inébranlable en leurs idéologies, cette volonté de faire plier les consciences et d'ignorer le libre arbitre des autres...même si, de toute évidence, ils n'adorent pas le même dieu.
Sources: Le Figaro ; Wikipédia ; tontonsflingueurs
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire