Roseline Bachelot nous a démontré récemment, avec sa très mauvaise gestion de la pseudo pandémies de grippe H1N1, qu'en matière de santé publique et de finances publiques, elle n'était certes pas la meilleure gestionnaire et prévisionniste au monde.
Par contre, en ce qui concerne les prévisions et la gestion de la carrière de ses proches, elle semble parfaitement se débrouiller.
J'en veux pour preuve la nomination de son fils,Pierre Bachelot, 41 ans, diplômé de l'institut supérieur des arts de Paris, à la direction générale de l'institut national de prévention et d'éducation pour la santé.
Attention, Pierre Bachelot ne rentre pas par la petite porte a l'INPES . Il est directement propulsé au poste de charger de mission ( salaire net minimum de 3.707 € par mois.) auprès de la directrice générale de l'institut.
Il sera chargé, d'après Le Point, « de développer une stratégie d'influence ou de lobbying, notamment auprès du Parlement, et de veiller à ce que la santé soit intégrée dans toutes les politiques publiques ».
Dès mardi prochain, alors que le gouvernement réaffirme sa volonté de supprimer des postes de fonctionnaires dans la fonction publique pour faire des économies, Pierre Bachelot occupera à plein temps un poste qui n'existait que ponctuellement.
Cette nomination indécente aurait encore pu se justifier si le fils de Mme H. Laure avait eu les compétences, l'expérience professionnelle nécessaires dans le domaine de la santé . À regarder son cursus professionnel, consultable dans l'article du point, il n'en est absolument rien . Quoi que, puisqu'il était aux côtés de sa mère au ministère de la santé, pendant l'épisode de la grippe H1N1, il a peut-être beaucoup appris en matière de stratégie d'influence ou de lobbying... Allez savoir !
Certes, il est de tradition dans la famille Narquin que la carrière des enfants en sont fortement aidées pas celle de leurs parents. Roselyne Bachelot, fille de de Jean Narquin, résistant et député gaulliste, a repris en 1988, le siège de député de son père Jean Narquin. Mais pour ce faire elle avait été élue. Son frère cadet, Jean Yves Narquin, était attaché parlementaire de son père avant de se présenter aux élections législatives de 2007.
On avait déjà pu constater que le népotisme était de mise à l'UMP, on pouvait espérer qu'après l'épisode houleux de la candidature de Jean Sarkozy à l'EPAD la majorité présidentielle et les ministres auraient compris que les Français, même électeur de droite, n'appréciait en aucun cas de voir les enfants de ceux qui les dirigent bénéficier d'un quelconque favoritisme.
Roseline Bachelot a peut-être cru que la nomination de son fils allait passer inaperçu . Il n'en est rien. Une fois de plus, nous pouvons constater que quand il s'agit de trouver du travail pour nos enfants, les membres du gouvernement ne font rien mais qui sont particulièrement efficaces, ne regarde pas le prix que cela coûtera à l'État, quand il s'agit de trouver du travail à leurs enfants.
En bonne mère qui sait probablement qu'au prochain remaniement ministériel elle sera remplacée au ministère, elle a probablement voulu protéger son fils et lui permettre de continuer sa carrière.
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