samedi 11 septembre 2010

Les pertes de mémoire de ceux qui nous gouvernent

Depuis mai 2007, je m'interroge chaque jour devant l'avalanche de mensonges signes d'amnésie apparents des membres du gouvernement et du chef de l'État.
Ce dernier, de toute évidence, a oublié ce qu'il disait des retraites , du pouvoir d'achat, de la croissance, lors de la campagne présidentielle...
Le premier ministre, lui, a totalement oublié ce qu'était un premier ministre de la république française, sa fonction et ses attributions, et semble se satisfaire de « toucher sa rente » ministérielle, en laissant les conseillers présidentiels « faire le job » à sa place.
Éric Woerth, quant à lui, oublie qu'il signe des lettres de recommandations, qu'il avait promis de mener une lutte sans merci contre la fraude fiscale...
Bernard Kouchner, Éric Besson, semblent avoir oublié qu'ils ont été un jour membres du parti socialiste...
Michèle Alliot-Marie a totalement oublié qu'elle était là supérieure hiérarchique du procureur Courroye...
Et quelques autres membres du gouvernement qui ont oublié que les caisses de l'État n'étaient pas la pour financer leurs caprices ruineux.
Donc, depuis 2007, je cherche une explication logique, scientifique, à ses pertes de mémoires opportunes, qu'on pourrait interpréter pour de l'amoralité, si ce n'est pour une manipulation grossière de l'opinion publique ou le signe d'un profond mépris pour les citoyens français.
Et cette explication semble tenir entièrement dans une étude publiée aujourd'hui dans la revue des National Institutes of Health (agence américaine nationale de recherche médicale).

Cette étude, menée par Ronald C. Petersen et son équipe de la Mayo Clinic , Rochester, au Minnesota, auprès d'un échantillon de 2050 personnes âgées de 70 à 89 ans.choisies au hasard, avait pour but de savoir s'il y a une différence entre les sexes dans la progression et le développement des MCI.
Les MCI sont des troubles cognitifs légers qui peuvent annoncer, parfois 20 ans à l'avance, la maladie d'Alzheimer. On entend par « trouble cognitif », la détérioration des processus mentaux de la mémoire, du jugement, de la compréhension, et du raisonnement. Les personnes atteintes de troubles cognitifs présentent souvent des problèmes de mémoire, de langage, d'habiletés visuo-spatiales et des fonctions exécutives (planification, prise de décisions, etc.).
« Les troubles intellectuels, tels que l'attention diminuée, les troubles de la concentration, les oublis plus fréquents, ou d'autres troubles de la pensée, sont appelés troubles cognitifs ou troubles neuropsychologiques. » Aller plus loin dans la connaissance des troubles cognitifs:
Comme le rappel PsychoMedia: « La déficience cognitive légère est considérée comme un état intermédiaire entre les changements cognitifs normaux liés au vieillissement et les premiers signes cliniques de la démence. »
Les résultats de l'étude indiquent que:
Dans l'ensemble, les MCI sont plus fréquentes chez les hommes (19 % ) que chez les femmes (14 % ) , même après ajustement pour tenir compte de plusieurs variables démographiques et les facteurs cliniques , tels que l'hypertension et les maladies coronariennes .
Les hommes sont 1,5 fois plus susceptibles d'être atteints de déficit cognitif léger que les femmes.
Ces résultats suggèrent que les hommes pourraient connaître un déclin cognitif plus tôt dans la vie mais plus progressif alors que les femmes pourraient passer plus directement de la cognition normale à la démence à un âge plus avancé, mais plus brusquement.
Parmi les 16 % de personnes atteintes de MCI , plus de la moitié présentent la forme amnésique qui aboutit habituellement à la maladie d'Alzheimer et le taux de prévalence est plus élevée chez les hommes que chez les femmes .
Un plus grand nombre d'années passées à l'école est significativement associée à une diminution la prévalence de MCI, de 30 % chez les participants aux tests ayant moins de neuf années d'enseignement à seulement 11 % dans celles de plus de 16 années de scolarité .
La prévalence des MCI est plus élevée chez des participants aux tests qui ne se sont jamais mariés .
16% des participants aux tests présentaient des troubles cognitifs légers et 10% de la démence.
En lisant cette étude, j'ai soudain eu une piste pouvant expliquer ces comportements de nos hommes et femmes du gouvernement. Une explication qui permet de comprendre pourquoi ceux là même qui devraient être des serviteurs de l’État on tendance à se servir de l’État à des fins personnelles!
Tout cela pourrait bien venir d'une déficience cognitive avancée: «  problèmes de mémoire, de langage, d'habiletés visuo-spatiales et des fonctions exécutives », « démence »....Tout « colle », non?
Le problème c'est que ce type de troubles aboutissent souvent à la démence, et qu'avoir à la tête de l’État des gens qui manifestent précocement ce genre de troubles cognitifs, ça fait très peur...bien plus que les éventuelles menaces de terrorisme qu'on nous ressort opportunément, alors que la colère sociale s'amplifie.
Sources:Le Monde; National Institutes of Health ; Doctissimo;MSweb; RTL; Marianne2; Nicolas Sarkozy; DailimotionCapital; PsychoMedia; Le Point

2 commentaires:

  1. Je veux pas faire mon chieur, mais le coup du "mais ils ont tous alzheimer ou quoi ?" je l'ai déjà faites il y a trois mois sur Le Post !! :-)

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  2. Mais la c'est pas Alzheimer, c'est des troubles cognitifs!!!!Et l'etude montre bien que tous ces troubles ne débouchent pas nécessairement sur un Alzheimer!
    M'enfin, faut lire tout et en détail ;-))

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