Jusqu'à aujourd'hui, le plateau « positif " ne contenait que le dossier de la mise en oeuvre des 35 heures. Quand bien même l'idée de diminuer le temps de travail pour libérer des emplois sur le marché du travail, ne venait pas de Martine Aubry, elle avait su procéder à la mise en place de cette mesure de façon on ne peut plus satisfaisante même si par la suite l'application des 35 heures avait subi de nombreuses attaques, y compris de la part d'autres socialistes, on ne pouvait en tenir rigueur à Martine Aubry.
Partant de là, je contemplais, désolé, le plateau "négatif " de la balance, regrettant qu'il ait pris ces derniers temps plus de poids que l'autre plateau.
Ces derniers temps, il s'était alourdi de cette élection douteuse au premier secrétariat du PS ne laissant connaître et de son, la réalité des faits, préférerais que cette élection en soit recommencé à fin que les doutes soient levés. Ces doutes pesaient très lourd.
Il y avait ensuite une longue série de postures, d'alliances, que je n'apprécie pas du tout, quant à la reine allait un caractère plus orienté vers la manœuvre politique que vers l'idéal politique.
N'étant un pas de ceux qui pensent qu'une personne ne peut être que bonne ou mauvaise, je cherchais donc à rééquilibrer cette balance.
Hélas ! l'actualité étant ce qu'elle est, la première information qui s'offre à moi concerne une vidéo du conseil municipal de Lille.
Au-delà des intentions qu'on peut prêter à la personne que Martine Aubry interpelle dans cette vidéo, force est de constater qu'elle n'hésite pas à affirmer des contrevérités concernant le code des communes (article L. 2121-18 ). Contrevérités car de toute évidence la séance du conseil municipal n'était absolument pas perturbée par le fait que cette personne filmait. il n'y avait donc pas lieu de lui demander d'arrêter. Du coup, que Martine Aubry intervienne de cette façon démontre qu'elle est prête à tout, même au détournement de la vérité, au contournement de la loi, pour asseoir son autorité.
Bon, ça n'est pas cet épisode malheureux et qui allait rééquilibrer la balance. j'ai donc continué ma recherche. Et là, paf!, je tombe sur un article du JDD annonçant que Martine Aubry, dans une longue interview à Médiapart, dévoilaient son projet de société.
Youpi ! Enfin une bonne nouvelle ! Je me précipite naïvement et pleine d'espoir, sur le site de Médiapart. Et voilà sur quoi je tombe :
Notez bien ce qui est écrit en rouge : « inscrivez-vous pour avoir accès à cet article immédiatement ". Et sur Médiapart, s'inscrire, cela veut dire payer 9 € par mois.
« Oh rages, Oh désespoir, Oh médias ennemis " il faut payer pour connaître le projet de sociétés de la première secrétaire du PS ! ! !Et une question s'impose immédiatement à mon esprit circonspect: Pourquoi privilégier un journal en ligne payant plutôt qu'un journal en ligne gratuit?
Je ne sais pas ce que cela provoque chez vous, mais moi, que la première secrétaire d'un parti, qui par essence se veut représentant des classes défavorisées et pauvres, choisisse de dévoiler, en priorité,son projet de société dans un journal payant, ça me brouille l'écoute. J'y vois beaucoup de cynisme, de mépris vis-à-vis de ceux qui n'ont pas les moyens de payer un abonnement à Médiapart, et par contrecoup, la démonstration d'un élitisme nauséabond révélateur du "segment de marché" que le parti socialiste cherche à convaincre. Les valeurs socialistes new look ;-)))
Du coup, le plateau "négatif " de la balance reste des espère m'en reste désespérément le plus lourd.
Sources: Le Post ; Slate ; JDD; Médiapart
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